Apprendre à aimer la personne qui est au fond de soi, dans toutes les situations!!! Première partie
- peggypouparttherap
- 21 mai 2022
- 3 min de lecture
"Quand... j'aurai changé de travail, maison, compagnon/compagne j'irai mieux"
"Quand j'aurai réglé mon problème de xxx alors je me sentirai rassuré "
"Quand "Truc", "machin bidule" sera sorti de ma vie alors enfin tout sera parfait"!!!
On a tous un "Quand " et cela est une GROSSE erreur.
(Attention, ce qui suit est une bombe atomique, à lire plusieurs fois)
Comment peut-on aller vers une "meilleure" version, pour soi, de soi; si on ne part pas de là où on est?
Comment ne pas être déjà parfaitement là où il convient d'être pour aller vers un ailleurs?
Comment posséder une chose sans aller l'acquérir ou faire la démarche de l'obtenir sans s'investir? Comment sortir de cette incompréhension qui nous laisse nous sentir incomplet, sans savoir ce qui nous manque?
Vous m'aurez peut-être alors entendue, il n'y a pas de meilleure version de soi.
Il n'y a qu'un besoin d'être un peu plus ce qu'on vibre à l'intérieur.
Dans ce processus de changement, il y a de très nombreux pièges qui correspondent à de fausses croyances et qui peuvent créer de l'incompréhension et de la souffrance.
Le premier piège est de se considérer comme " pas assez ceci" ou "trop cela". Pourquoi?
Parce que précisément, on est déjà la meilleure version. On chemine vers un autre costume, une autre note, une autre couleur.
Parce que précisément c'est ce que vous êtes aujourd'hui qui détermine, alimente votre quête d'autre chose. Et cette autre chose s'acquiert en partant de ce que vous êtes là maintenant. Vous me suivez?
Imaginez accompagner un enfant à son premier jour d'école. Il a peur, il ne connaît pas ce grand inconnu qu'est l'école.
Maintenant imaginez que vous soyez déjà devant la grille et lui à la maison. Vous lui donnez l'injonction de vous rejoindre ( c'est ridicule). Imaginez que sur le trajet, il vous parle de ses peurs et craintes; qu'il a peur vraiment que son père ou sa mère l'abandonne !! Et que votre seul objectif soit de l'amener à la grille sans porter aucune attention à ses dires ( horrible non??). Pire... imaginez qu'il hurle de ne pas être entendu, se roule à terre, refuse de se rendre à cet endroit mais que votre seule détermination est qu'il aille devant cette p***** de grille. Alors vous hurlez plus fort, il va être en retard en plus !! Et vous vous sentez obligé de manier la force pour le contraindre... À être à l'heure!
C'est terrible non? Ces comportements insupportables à imaginer, c'est pourtant bien cela qu'on choisit pour soi lorsqu'on fait le choix de changer et qu'il y a des "résistances " tellement naturelles.
C'est un des nombreux pièges. Nous sommes notre pire bourreau. On se dénigre nous-même pour recevoir des compliments de soi et des autres!!! Je nomme ça des biais cognitifs !!! Du beau poison en perfusion!!
Il n'y a pas de processus de changement sans souffrances. Pourtant, le sens qu'on leur accorde nous appartient...
Nous pouvons décider de vivre ou de subir ce processus. Le mener à son succès ou faire demi-tour et rejouer le scénario jusqu'à ce que, enfin, l'inconfort devienne si négatif qu'il nous pousse à aller au bout du processus... Je ne parle pas de la vie ou de la mort...quoi que!!! (L'ego encore et toujours) car chacun possède sa propre vision des choses.
Il n'y a pas de bon ou mauvais processus, de bonsm ou mauvais résultat ou alors de temps imparti. Comme le dit mon fils Arthur "Il n'y a pas de bon ou mauvais humain, de bonne ou mauvaise vie"
Cela aussi constitue des pièges que nous verrons dans la seconde partie.
Lâcher prise et vivre l'instant présent, n'est ce pas ?